Publié : Le 27/01/2016
- Actualisé le 29/07/2016

Les résultats de la consultation public 2014-2015

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Conformément à l’article 14 de la DCE et les articles L212-2, R212-6 et R212-7, et à la réglementation, les documents ont été déposés dans les préfectures de régions et de départements et la consultation a été annoncée 15 jours avant dans la presse.

Conformément à l’article 14 de la DCE et les articles L212-2, R212-6 et R212-7, et à la réglementation, les documents ont été déposés dans les préfectures de régions et de départements et la consultation a été annoncée 15 jours avant dans la presse.

 
La consultation 2014-2015 a concerné simultanément les documents élaborés dans le cadre de trois directives européennes :
  • Le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) et le programme de mesures (PdM), pour la Directive Cadre sur l’Eau (DCE) ;

  • Le programme de Gestion du Risque Inondation (PGRI) pour la directive inondation (DI) ;

  • Le plan d’action pour le milieu marin (PAMM) pour la Directive Cadre Stratégie pour le Milieu Marin (DCSMM).

Ces documents étaient accompagnés chacun d’une évaluation environnementale et de l’avis de l’autorité environnementale associé. Cette simultanéité a permis d’appréhender le sujet EAU dans toutes ses dimensions en une seule consultation.

 

Le mode d’expression privilégié était un questionnaire, disponible sur papier et par internet. Le site internet comprenait les projets de documents, les évaluations environnementales et les avis associés, des résumés, des vidéos illustrant différents sujets ainsi qu’un lien vers la consultation sur la mer.

 

Par ailleurs, 4 commissions territoriales ont été organisées dans tout le territoire du bassin Artois-Picardie rassemblant au total 547 personnes.

Le questionnaire a été distribué lors de toutes les manifestations auxquelles l’agence était présente pendant la durée de la consultation. Des présentations des projets de SDAGE et PdM, ainsi que la distribution de questionnaires, de flyers et d’affiches ont été réalisées auprès des institutions et mairies.

 

Les résultats de la consultation du public : Concernant le SDAGE et le programme de mesures, 858 questionnaires ont été remplis sur internet et 338 nous sont parvenus sous format papier, soit 1196 au total.

 

  • Pour préserver et restaurer les milieux aquatiques, les interviewés appuient fortement la réduction des rejets polluants (94%) et la préservation des zones humides (94%), un peu moins la suppression des obstacles sur les cours d’eau (71%).
     
  • Pour garantir une eau potable en qualité suffisante, il faut à la fois protéger les captages d’eau (94%) et inciter à économiser l’eau potable et utiliser l’eau de pluie (93%).
     
  • Pour prévenir et limiter les effets négatifs des inondations, la méthode « naturelle » (permettre aux cours d’eau de suivre ou retrouver leur lit naturel et de s’épandre lors des crues) est largement plébiscitée (95%). Par contre la question de l’endiguement ou à la canalisation des cours d’eau reste très partagée (54% sont POUR, bien qu’ayant répondu favorablement à la première question).
     
  • Pour protéger le milieu marin, la réduction de la pollution à la source par les différents acteurs est largement plébiscitée (95%), même si la désinfection des rejets peut également être une solution (82%).
     
  • Pour comprendre le domaine de l’eau, il faut agir sur plusieurs faits : auprès du public et des différents acteurs de l’eau (98%), mais aussi dès l’école, en améliorant l’éducation à l’environnement à l’école (97%).
     
  • La prise en compte du changement climatique dans la gestion de l’eau devient une évidence, seuls 5% la jugent non nécessaire.
     
  • Les actions proposées par le SDAGE prennent plutôt bien en compte (54%) les attentes, mais 27% des interviewés souhaitent davantage d’informations à ce sujet.

Peu de différences sont constatées entre les Commissions Territoriales ou les différents profils de répondants, on peut cependant noter les points suivants :
  • Plus on réside dans une agglomération importante, plus on est favorable à la suppression des obstacles sur les cours d’eau pour permettre la circulation des espèces aquatiques.
     
  • Les moins de 25 ans sont moins convaincus de l’utilisation de l’eau de pluie pour certains usages.
     
  • Les 25-49 ans et les CSP + expriment de fortes réserves sur l’endiguement ou la canalisation des cours d’eau.
     
  • Sur le territoire « Fleuves Côtiers-Canche-Authie-Boulonnais », on souhaite plus qu’ailleurs une politique non seulement préventive mais aussi curative pour protéger le milieu marin.
     
  • Les hommes sont un peu moins convaincus que les femmes par les actions proposées par le SDAGE.
     
  • Dans la Somme, les actions du SDAGE recueillent une moindre adhésion que dans les autres Commissions Territoriales.