Publié : Le 02/10/2017
- Actualisé le 02/10/2017
Quelles annexes hydrauliques doit-on connecter pour améliorer la fonctionnalité des communautés de poissons dans le réseau canalisé du Pas-de-Calais ?

Poster présenté dans le cadre de l’étude scientifique CONNECT’ZH. Etude réalisée par la Fédération Départementale pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique du Pas-de Calais, en association avec le Laboratoire UMR ECOLAB (ENSAT/CNRS), et avec une participation financière de l’Agence de l’Eau Artois-Picardie.

Le Plan Départemental pour la Pêche et la Protection du milieu aquatique du Pas‐de‐Calais a mis en évidence un déficit conséquent de zones de production à l’échelle des cours d’eau, rivières canalisées et canaux s’écoulant au sein des contextes « Cyprinicoles ».

Ce déficit constitue une des principales causes de raréfaction des espèces piscicoles bioindicatrices, telles que le brochet. Cette perturbation physique se répercute inévitablement sur la qualité écologique des cours d’eau à l’échelle du bassin Artois Picardie dont les classes de qualité sont jugées « moyennes à médiocres ».

La reconnexion de zones humides fonctionnelles aux axes principaux constitue une préconisation majeure figurant au sein des documents d’objectifs tels que le SDAGE (Orientation n°23) ou les PDPG 62 et 59.

Toutefois, les lacunes existantes sur les communautés de poissons de ces grands milieux constituent aujourd’hui un frein à l’émergence de projets. En effet, il est impossible actuellement d’évaluer le gain écologique que pourrait générer la reconnexion d’une zone humide à son axe principal. Cette information est pourtant essentielle afin de prioriser la mise en oeuvre d’actions présentant un rapport « coût/gain écologique » optimal.

Face à ce constat, la Fédération s’est associée au Laboratoire UMR ECOLAB (ENSAT/CNRS) afin de mettre en oeuvre une étude scientifique baptisée « CONNECT ZH » dont les objectifs sont, à l’échelle des 300 km de cours d’eau cyprinicoles du département du Pas-de-Calais :

  •  d’améliorer la connaissance de l’ichtyofaune sur les axes principaux et sur les zones humides annexes.
  •  de produire un outil robuste permettant de caractériser la fonctionnalité des zones humides à l’échelle du bassin Artois-Picardie spécifiquement sur le volet « Ichtyofaune ».
  •  de prédire le gain écologique généré par ces travaux en vue de faire émerger localement des actions de reconnexion sur les secteurs jugés « prioritaires ».