Publié : Le 24/07/2015
- Actualisé le
29/06/2016

L'eau potable

En France, l’eau du robinet est l’un des aliments les plus contrôlés. Elle fait l’objet d’un suivi sanitaire permanent, destiné à en garantir la sécurité sanitaire.

 

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Depuis 1958, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déterminé certains critères définissant la qualité de l’eau potable.

 

En 1984, cet effort a abouti à la naissance des "valeurs guides", qui prennent en compte la composition chimique de l’eau.

 

Les "valeurs guides" régulièrement réactualisées, permettent de donner des chiffres indicateurs fixant les risques liés à la consommation.

 

Aujourd’hui, en France, la principale cause de non-conformité est la présence de nitrates.

 

 
L’eau et la santé

Pour être en bonne santé, l’homme doit consommer 1,5 litre d’eau chaque jour. Encore faut-il que cette eau soit d’une qualité satisfaisante.

 

L’eau est dite potable lorsqu’elle peut être bue sans risque pour la santé.

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Les maladies liées à l’eau sont les premières causes de mortalité dans le monde.

 

Plus de la moitié de la population mondiale consomme une eau susceptible de transmettre des maladies.

 

Les pays du Tiers-Monde connaissent aujourd’hui des épidémies liées à l’eau qui existaient en Europe avant les politiques d’assainissement décidées au XIXème siècle.

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Les nitrates

 

La présence des nitrates dans l’eau est liée :

  • à leur présence naturelle dans l’environnement,
  • à une contamination de la ressource en eau par des activités humaines

L’absorption de nitrates peut produire des désordres graves dans l’organisme :

  • dégradation de l’hémoglobine du sang (modification des propriétés de l’hémoglobine du sang en empêchant un transport correct de l’oxygène par les globules rouges),
  • production de méthémoglobine toxique,
  • développement d’une hypertension et de certaines formes cancérigènes.

 

Les nitrates sont recherchés au niveau des ressources en eau utilisées pour la production d’eau potable, à la sortie des installations de production d’eau potable ou sur le réseau de distribution publique.

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Le traitement de l'eau - Etape 2 du petit cycle de l'eau
 
Quelle est la recommandation ?  

Pour que l’eau puisse être consommée sans dommage pour la santé, il faut que la concentration en nitrates soit inférieure à 50 mg/l.

 
Une maladie liée à l’eau : la légionellose.

Les sources de contamination incriminées dans les épidémies de légionellose sont le plus souvent des installations provoquant une multiplication de Legionella dans l’eau (température optimale : 37°C) et une aérosolisation (circuits de distribution d’eau chaude sanitaire alimentant des douches, systèmes de climatisation et tours aéro-réfrigérantes, bassins utilisés pour la détente, la balnéothérapie ou le thermalisme, équipements médicaux pour traitements respiratoires par aérosols, eaux thermales, fontaines décoratives,...).

 

Parmi toutes ces sources, les circuits d’eau chaude sanitaire représentent la cause la plus fréquente d’infection. Le département du Pas-de-Calais a connu une épidémie assez grave de légionellose entre 2003 et 2004.

 
Les substances émergentes dans l’eau du robinet

La présence de nouveaux polluants dans les eaux à de très faibles concentrations interroge l’opinion publique, les scientifiques et les autorités sanitaires.

 

Des recherches sont menées au niveau national sur des paramètres actuellement non réglementés afin d’évaluer les risques sanitaires liés à ces substances émergentes. Parmi ces substances, on retrouve :

  • Les résidus de médicaments
  • Les composés perfluorés : ils sont utilisés dans plus de 200 applications industrielles et domestiques (imperméabilisation de textiles, cuir et emballages, mousses anti-incendie, industrie électronique…)
  • Des sous-produits provenant de la désinfection de l’eau
  • Les perchlorates : Les perchlorates peuvent se retrouver dans l’environnement à la suite de rejets industriels, mais également dans des zones ayant fait l’objet de combats pendant la première guerre mondiale. Les ions perchlorates sont très solubles dans l’eau.Il convient de souligner que les perchlorates ne s’accumulent pas dans l’organisme humain et que leurs effets sont réversibles.